Écoutez l’histoire Le sablier de vie lue par Marie Lhuissier.

Télécharger le PDF

Texte: Marie Lhuissier
D‘après une idée de : Marie Lhuissier et Ann Kiefer

Une famille vient d’emménager dans la maison d’Alexandra. Une famille avec deux jumeaux de l’âge d’Alexandra. Alexandra a 14 ans. Pour toujours, 14 ans. Sa maison a été bombardée le 6 septembre 1943 et s’est écroulée¹ sur elle et sa famille. Sa dernière pensée a été « Non, pas tout de suite, pas maintenant, pas déjà ! Je veux voir la mer, tomber amoureuse, sentir encore le parfum du printemps… »

Alors Alexandra n’est pas complètement partie. Elle est restée dans cette maison qui a été reconstruite, puis habitée. Elle a essayé de parler avec les nouveaux habitants, mais personne ne l’entendait, personne ne la voyait. Seul le petit chien de la famille levait parfois son museau² vers elle, et frissonnait³. Elle aurait voulu enfouir son visage dans son pelage⁴ doux et chaud, mais aucune sensation ne pouvait lui parvenir.
Les années ont passé, le petit chien est mort, les habitants sont partis, la maison est restée longtemps vide.

La semaine dernière, une famille est arrivée. Alexandra a observé les deux adolescents s’installer. Le garçon a pris sa chambre, alors Alexandra est montée au grenier. Ce samedi, les parents partent, pour deux jours. Les jumeaux organisent une fête à la maison, où ils ont invité tous les élèves de leur nouvelle classe. Ils discutent beaucoup, tous les deux.
– Tu crois qu’on va réussir à se faire des amis cette année ?
– J’espère ! Moi j’ai repéré deux filles de la classe qui ont l’air super sympa, j’aimerais trop devenir pote⁵ avec elles.
– Pour toi ça va être facile, t’es trop forte pour te faire des amis. Moi je vais galérer.
– Mais non ! Et puis la soirée d’aujourd’hui ça va nous aider. T’as fini de préparer la playlist ?
– Oui. Et toi, t’as commandé les pizzas ?
– Oui. Ils arrivent à quelle heure ?
– Dans une heure.

Alexandra a mal. L’envie de vivre est plus criante que jamais. Elle sait qu’elle devrait remonter au grenier et essayer d’oublier la fête qui s’organise au salon, mais elle ne peut pas. L’envie, l’attente, le besoin de chaleur la retiennent, la tenaillent⁶, l’enserrent⁷. La fête s’organise sous ses yeux, et Alexandra, impuissante et hypnotisée, ne peut s’en détacher⁸.

Les invités sont arrivés. Les verres se remplissent et se vident, les adolescents dansent sur les morceaux qui se succèdent. Au milieu d’eux, Alexandra flotte. Elle ne sent pas son corps et la musique est très lointaine, à peine audible⁹, mais elle a presque l’impression de faire partie de la fête.

Un peu plus tard, tout le monde est assis en cercle. Chacun à son tour fait tourner une bouteille vide posée à terre au centre du cercle, puis embrasse la personne vers laquelle pointe la bouteille quand elle s’arrête. Au quatrième tour, la bouteille pointe exactement vers Alexandra. Elle retient son souffle¹⁰.
– Ah, pile poil entre deux personnes… On recommence.
À cet instant-là, pour Alexandra, la douleur devient insoutenable¹¹. Elle ne peut plus rester là, ça lui fait trop mal. Il lui faut le calme et l’obscurité¹². Le grenier.

Quand elle arrive dans le grenier, la petite lampe qui est cassée depuis des années est allumée. Un individu¹³ est debout à côté, qui regarde Alexandra d’un air amusé.
– C’est dur d’être morte au milieu des vivants ?
Puis le personnage va s’asseoir sur le vieux fauteuil dont toutes les griffures ont disparu, et plante¹⁴ son regard dans celui d’Alexandra.
Alexandra ne peut pas dire si c’est un homme ou une femme. Iel¹⁵ est fin et élégante, costume sombre et gestes souples¹⁶, presque félins¹⁷, voix grave et yeux maquillés.

– Qui êtes-vous ?
– J’ai plusieurs noms… Tu peux m’appeler Mastema, si tu veux. À moi de te poser une question. Tu sais ce que c’est que ça ?
Mastema sort de la poche de sa redingote¹⁸ un petit sablier¹⁹ doré et le tend à Alexandra.
– Un sablier ?
– Un sablier de vie. Si tu tires le petit taquet²⁰, la vie va recommencer à s’écouler pour toi.
– Je vais retrouver mon corps ?
– Le temps du sablier, oui.
– Je vais pouvoir toucher et sentir les choses ? Les gens vont m’entendre et me voir ?
– Oui. La vie va reprendre.
– Et quand le sable finit de s’écouler ? – Il ne faut pas laisser s’écouler le dernier grain de sable. Tu dois repousser le taquet avant, et alors tu retrouveras ta forme actuelle. Ce sablier contient deux heures de vie. Le temps d’une fête. Amuse-toi bien.
– Merci…
– N’oublie pas, garde toujours un œil sur le sablier.

Alexandra rit et discute, danse et boit, touche des mains, effleure²¹ des peaux. Nouveau visage parmi ces adolescents qui ne se connaissent pas encore et se rencontrent, personne ne lui pose de question. La vie bouillonne²² et tourbillonne²³ en elle, ardente²⁴, impérieuse²⁵, folle. Le temps file. À un moment, Alexandra jette un œil au petit sablier doré. Le sable est presque écoulé ! Elle remonte dans le grenier à toute vitesse, et repousse le petit taquet.

Alors le sang qui bat dans ses tempes²⁶ s’évanouit, la chaleur qui émane de sa peau se dissipe²⁷, sa peau elle-même devient transparente et s’efface, et toutes les sensations qui se bousculent²⁸ en elle laissent place à un grand vide.

– Alors, cette fête, c’était comment ?
Alexandra ne répond pas. Toute la chaleur et toute la joie ont été remplacées par une douleur atroce²⁹.
– Je crois que je n’aurais pas dû… Maintenant c’est pire qu’avant.
– Ah oui, quand on regoûte à la vie, c’est difficile d’en revenir.
– Je voudrais mourir. Mourir vraiment, disparaître. Ne plus avoir si mal.
– Ne voudrais-tu pas vivre, plutôt ?
Tout en parlant, Mastema sort d’une petite valise un sachet rempli de sable et, avec nonchalance, ouvre le petit sablier de vie et commence à le remplir à nouveau de sable. Alexandra remarque alors que le sable qui s’est écoulé n’est nulle part : il a disparu.

– Où est le sable qui s’est écoulé ?
– À quoi bon le garder ? On ne retourne pas un sablier de vie.
À mesure que Mastema verse le sable, le sablier grossit. À la fin, il est aussi grand qu’une bouteille.
– Une semaine de vie. Cent soixante-huit heures. Je te les offre.
Alexandra reste sans voix. Une semaine entière de vie…
Mastema reprend :
– Ce sablier de vie est doré ; cela signifie que chaque samedi à minuit, la quantité de sable restant dans le sablier est multipliée par 0,9.
– Il existe d’autres sabliers de vie ?
– Oui, il y a le blanc, dans lequel la quantité de sable restant chaque samedi à minuit est multipliée par 1,1. Mais 0,9…1,1…ça ne fait pas une grande différence… Par contre, il ne contient que deux heures. Est-ce qu’un de ces deux sabliers t’intéresse ?
– Mais… Samedi prochain, à minuit, il ne restera plus de sable dans aucun des deux sabliers…
– Tu n’es pas obligée d’utiliser le temps maintenant. Ni tout d’un coup. Tu tires et tu repousses le taquet à ta guise³⁰, pour gérer ton temps de vie.
– Que se passe-t-il si le sable s’écoule entièrement ?
Mastema plante à nouveau son regard dans celui d’Alexandra.
– Alors ton âme m’appartient, à jamais.

1 S’écrouler : tomber ; einstürzen
2 Le museau : la partie avant de la tête d’un animal ; die Schnauze
3 Frissonner : de frisson, trembler légèrement ; zittern
4 Le pelage : la fourrure, le poil ; das Fell
5 Le, la pote : langage familier : l’ami ou l’amie, le copain ou la copine ; der, die Freund*in, der Kumpel
6 Tenailler : faire souffrir, torturer ; jemanden quälen
7 Enserrer : entourer en laissant peu de place ; umklammern
8 Se détacher : détourner ; sich trennen
9 Audible : écoutable, ce qu’on peut entendre ; hörbar
10 Retenir son souffle : ne plus respirer ; seinen Atem anhalten
11 Insoutenable : insupportable ; nicht auszuhalten, unerträglich
12 L’obscurité : l’absence de lumière ; die Dunkelheit
13 L’individu : la personne, le personnage ; die Person
14 Planter son regard sur qqn, qqch : fixer ; jemanden anstarren
15 lel : pronom de la troisième personne du singulier permettant de désigner les personnes, sans distinction de genre ;
16 Souple : élastique, flexible, contraire de rigide ; gelenkig, geschmeidig
17 Félin·e : qui a des mouvements souples ; katzenartig
18 La redingote : une longue veste que les hommes portaient autrefois ; der Gehrock
19 Le sablier : petit instrument rempli de sable qui mesure le temps ; die Sanduhr
20 Le taquet : pièce de bois ou de métal servant à caler ou bloquer un mécanisme (ici : quand le taquet est tiré, le sable coule, quand le taquet est poussé, le sable ne coule plus). ; der Riegel, der Keil
21 Effleurer : toucher légèrement, caresser ; streifen, leicht berühren
22 Bouilloner : s’agiter ; aufwallen, aufbrausen
23 Tourbillonner : s’agiter ; wirbeln
24 Ardent·e : très vif·ve, violent·e ; feurig, eifrig
25 Impérieux·se : irrésistible, pressant·e ; zwingend
26 La tempe : le côté de la tête, entre le coin de l’oeil et le haut de l’oreille ; die Schläfe
27 Se dissiper : disparaître ; verschwinden
28 Se bousculer : se succéder de façon désordonnée; durcheinanderschwirren
29 Atroce : horrible, monstrueux·se, très désagréable ; grässlich, schrecklich, grauenvoll
30 À sa guise : selon son goût, selon sa volonté, comme il lui plaît ; nach Belieben

Écoutez la version simplifiée de l’histoire Le sablier de vie lue par Marie Lhuissier.

Télécharger le PDF

Texte: Marie Lhuissier
D‘après une idée de : Marie Lhuissier et Ann Kiefer

Une famille vient d’emménager dans la maison d’Alexandra. Une famille avec deux jumeaux de l’âge d’Alexandra. Alexandra a 14 ans. Pour toujours, 14 ans. Sa maison a été bombardée le 6 septembre 1943 et s’est écroulée¹ sur elle et sa famille. Sa dernière pensée a été « Non, pas tout de suite, pas maintenant, pas déjà ! Je veux voir la mer, tomber amoureuse, … »

Alors Alexandra n’est pas complètement partie. Elle est restée dans cette maison qui a été reconstruite, puis habitée. Elle a essayé de parler avec les nouveaux habitants, mais personne ne l’entendait, personne ne la voyait.
Les années ont passé, les habitants sont partis, la maison est restée longtemps vide.

La semaine dernière, une famille est arrivée. Alexandra a observé les deux adolescents s’installer. Le garçon a pris sa chambre, alors Alexandra est montée au grenier. Ce samedi, les parents partent, pour deux jours. Les jumeaux organisent une fête à la maison, où ils ont invité tous les élèves de leur nouvelle classe. Ils discutent beaucoup, tous les deux.

– Tu crois qu’on va réussir à se faire des amis cette année ?
– J’espère ! Moi j’ai repéré deux filles de la classe qui ont l’air super sympa, j’aimerais trop devenir pote² avec elles.
– Pour toi ça va être facile, t’es trop forte pour te faire des amis. Moi je vais galérer.
– Mais non ! Et puis la soirée d’aujourd’hui ça va nous aider. T’as fini de préparer la playlist ?
– Oui. Et toi, t’as commandé les pizzas ?
– Oui. Ils arrivent à quelle heure ?
– Dans une heure.

Alexandra a mal. L’envie de vivre est plus forte que jamais. Elle sait qu’elle devrait remonter au grenier et essayer d’oublier la fête qui s’organise au salon, mais elle ne peut pas. L’envie, l’attente, le besoin de chaleur la retiennent. La fête s’organise sous ses yeux, et Alexandra, impuissante et hypnotisée, ne peut s’en détacher³.

Les invités sont arrivés. Les verres se remplissent et se vident, les adolescents dansent sur les morceaux qui se succèdent. Au milieu d’eux, Alexandra flotte, mais elle a presque l’impression de faire partie de la fête.

Un peu plus tard, tout le monde est assis en cercle. Chacun à son tour fait tourner une bouteille vide posée à terre au centre du cercle, puis embrasse la personne vers laquelle pointe la bouteille quand elle s’arrête. Au quatrième tour, la bouteille pointe exactement vers Alexandra.

– Ah, pile poil entre deux personnes… On recommence.
À cet instant là, pour Alexandra, la douleur devient insoutenable⁴. Elle ne peut plus rester là, ça lui fait trop mal. Il lui faut le grenier.

Quand elle arrive dans le grenier, la petite lampe qui est cassée depuis des années est allumée. Un individu⁵ est debout à côté, qui regarde Alexandra d’un air amusé.

– C’est dur, d’être morte au milieu des vivants ?
Puis le personnage plante⁶ son regard dans celui d’Alexandra.
Alexandra ne peut pas dire si c’est un homme ou une femme.
– Qui êtes-vous ?
– J’ai plusieurs noms… Tu peux m’appeler Mastema, si tu veux. À moi de te poser une question. Tu sais ce que c’est que ça ?
Mastema sort de sa poche un petit sablier⁷ doré et le tend à Alexandra.
– Un sablier ?
– Un sablier de vie. Si tu tires le petit taquet⁸, la vie va recommencer à s’écouler pour toi.
– Je vais retrouver mon corps ?
– Le temps du sablier, oui.
– Je vais pouvoir toucher et sentir les choses ? Les gens vont m’entendre et me voir ?
– Oui. La vie va reprendre.
– Et quand le sable finit de s’écouler ?
– Il ne faut pas laisser s’écouler le dernier grain de sable. Tu dois repousser le taquet avant, et alors tu retrouveras ta forme actuelle. Ce sablier contient deux heures de vie. Le temps d’une fête. Amuse-toi bien.
– Merci…
– N’oublie pas, garde toujours un œil sur le sablier.

Alexandra rit et discute, danse et boit. Le temps file. À un moment, Alexandra jette un œil au petit sablier doré. Le sable est presque écoulé ! Elle remonte dans le grenier à toute vitesse, et repousse le petit taquet.

Alors sa peau redevient transparente et s’efface, et toutes les sensations qui se bousculent⁹ en elle laissent place à un grand vide.

– Je crois que je n’aurais pas dû… Maintenant c’est pire qu’avant. Je voudrais mourir. Mourir vraiment, disparaître. Ne plus avoir si mal.
– Ne voudrais-tu pas vivre, plutôt ?
Tout en parlant, Mastema sort d’une petite valise un sachet rempli de sable et ouvre le petit sablier de vie et commence à le remplir à nouveau de sable.
À mesure que Mastema verse le sable, le sablier grossit. À la fin, il est aussi grand qu’une bouteille.

– Une semaine de vie. Cent soixante-huit heures. Je te les offre.
Alexandra reste sans voix. Une semaine entière de vie…
Mastema reprend :
– Ce sablier de vie est doré ; cela signifie que chaque samedi à minuit, la quantité de sable restant dans le sablier est multipliée par 0,9.
– Il existe d’autres sabliers de vie ?
– Oui, il y a le blanc, dans lequel la quantité de sable restant chaque samedi à minuit est multipliée par 1,1. Mais 0,9…1,1…ça ne fait pas une grande différence… Par contre, il ne contient que deux heures. Est-ce qu’un de ces deux sabliers t’intéresse ?
– Mais… Samedi prochain, à minuit, il ne restera plus de sable dans aucun des deux sabliers…
– Tu n’es pas obligée d’utiliser le temps maintenant. Ni tout d’un coup. Tu tires et tu repousses le taquet pour gérer ton temps de vie.
– Que se passe-t-il si le sable s’écoule entièrement ?
Mastema plante à nouveau son regard dans celui d’Alexandra. – Alors ton âme m’appartient, à jamais.

1 S’écrouler : tomber ; einstürzen
2 Le, la pote : du langage familier : l’ami ou l’amie, le copain ou la copine ; der, die Freund*in, der Kumpel
3 Se détacher : détourner ; sich trennen
4 Insoutenable : insupportable ; nicht auszuhalten, unerträglich
5 L’individu : la personne, le personnage ; Die Person
6 Planter son regard sur qqn, qqch : fixer ; jemanden anstarren
7 Le sablier : petit instrument rempli de sable qui mesure le temps ; die Sanduhr
8 Le taquet : pièce de bois ou de métal servant à caler ou bloquer un mécanisme (ici : quand le taquet est tiré, le sable coule., quand le taquet est poussée, le sable ne coule plus). ; der Riegel, der Keil
9 Se bousculer : se succéder de façon désordonnée; sich durcheinanderwerfen

Télécharger le PDF

Écris une suite et une fin de l’histoire Le sablier de vie en respectant les deux consignes suivantes :

1. Décris la réflexion que fait Alexandra pour choisir un des sabliers.
2. Inclus un passage sur ce qui se passe 1 année plus tard : ta suite de l’histoire peut s‘étendre sur plus d’une année ou tu peux inclure une fin sur l’état d’Alexandra une année plus tard. Fais des calculs pour déterminer combien de sable il reste dans le sablier après 1 année. Ces calculs sont basés sur
   1. le choix du sablier et
   2. la manière dont Alexandra utilise son temps (Est-ce qu’elle dépense tout son temps d’un coup ? Est-ce qu’elle utilise chaque jour un petit peu ?
      Est-ce qu’elle l‘épargne ?)

Écris une suite de l’histoire en respectant les consignes suivantes :

• Insère à la fois des descriptions, des actions et du dialogue.
• Décris ce que ressent Alexandra.
• Pense à intégrer du suspense dans ton histoire.
• N’oublie pas de structurer le texte en paragraphes.
• Écris au présent et à la troisième personne du singulier (« elle »).
• Soigne ta présentation.
  Écris au moins 300 mots.

Télécharger le PDF

Écris une suite de l’histoire en respectant les consignes suivantes :

• Insère à la fois des descriptions, des actions et du dialogue.
• Décris ce que ressent Alexandra.
• Pense à intégrer du suspense dans ton histoire.
• N’oublie pas de structurer le texte en paragraphes.
• Écris au présent et à la troisième personne du singulier (« elle »).
• Soigne ta présentation.
• Écris au moins 300 mots.

Télécharger le PDF

Réfléchis à une suite possible de l’histoire en répondant aux questions suivantes. Chaque réponse doit contenir au moins 5 phrases.

1) Selon toi, quel sablier Alexandra choisit-elle et pourquoi ?

____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

2) Que fait-elle avec le temps qui est à sa disposition ? Dépense-t-elle tout d’un seul coup ou plutôt peu à peu ? Ou bien épargne-t-elle son temps pour pouvoir l’utiliser plus tard ? ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

3) Décris une activité à laquelle Alexandra assiste ou un événement intéressant qui a lieu pendant qu’elle est vivante. ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

4) Décris ce qui se passe dans la vie d’Alexandra 1 année plus tard. Calcule de façon précise combien de temps il lui reste dans son sablier et inclus cette information dans ton récit. ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

5) Invente une courte fin à cette histoire. Qu’est-ce qui arrive à Alexandra ? Qu’est-ce qui lui arrivera dans le futur ? Comment se sent-elle (Est-elle heureuse ? Triste ? Satisfaite ?) ? ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

Écoutez la version simplifiée de l’histoire Petit virus lue par Marie Lhuissier.

Télécharger le PDF

Texte: Marie Lhuissier
D‘après une idée de : Marie Lhuissier et Ann Kiefer

Lina est déjà devant le collège. Elle arrive toujours la première. Son père travaille tôt, alors il la dépose tous les matins une demi-heure avant l’ouverture des grilles. Lina déteste ce moment de la journée. Dehors, sans ses copains, elle se sent vulnérable¹. Mais ça va, le bus scolaire va bientôt arriver… Tiens, le voilà au coin de la rue. Sara, Bruno et Leo descendent du bus et lui font de grands sourires. Tous les quatre se connaissent depuis l’enfance. Ils sont devenus très différents, mais ils sont quand même restés amis. Lina se demande parfois si ça va durer. Sara sort son téléphone de la poche.

– J’ai un truc trop cool à vous montrer !
Les trois autres se rapprochent.
– Ma sœur programmeuse m’a fabriqué une sorte de petit virus. Tenez, regardez, c’est ce lien qu’elle m’a envoyé. On clique sur le lien, on choisit un nombre, par exemple 12, après on choisit une photo dans le téléphone, et la photo est envoyée à 12 personnes au hasard sur TakTok. Et le lendemain, le compte² TakTok de chacune de ces 12 personnes envoie la photo à 12 nouvelles personnes au hasard³, et cetera. C’est fun, non ?
– Euh… oui, mais là on va pas avoir le temps, ça sonne dans une minute.
– Ok, Leo-la-montre… Non mais ça vous intéresse ou pas ? Si ça vous intéresse pas je le fais toute seule.
– Mais si, ça nous intéresse. On n’a qu’à se retrouver après les cours pour faire ça ensemble ?
– Ok, rendez-vous à 16h alors.

Quand la sonnerie retentit^4, Lina se dépêche de ranger ses affaires pour rejoindre les autres à la grille. Sara est déjà en train de parcourir sa galerie de photos, entourée par Leo et Bruno, penchés⁵ sur son téléphone.

– Alors, qu’est-ce qu’on envoie ?
Bruno lève la tête.
– On pourrait prendre une photo de nous quatre et ajouter un texte sur l’image ?
– Quoi, comme texte ? – « Retrouvez-nous ! »
– T’es fou toi, j’ai pas envie d’avoir des inconnus qui me cherchent !
– Et puis moi j’ai pas envie d’envoyer ma photo à n’importe qui⁶. En plus, aujourd’hui j’ai un bouton⁷ sur le front.

– C’est bon Leo, tout le monde s’en fout de ton bouton.
– Non mais je veux pas envoyer de photo de moi, c’est tout.
– Ok, ok, vous battez pas les garçons, on va trouver une autre idée. Lina, tu proposes quoi ?
– Heu… je sais pas… C’est bientôt la Saint-Valentin, on pourrait envoyer une image de fleurs avec un « Bonne Saint-Valentin » ?
Bruno ricane⁸.
– C’est trop nul, ton idée. Et pourquoi pas Joyeux Noël, tant que t’y es⁹ ?
– Moi non plus j’aime pas trop l’idée. On n’a le droit d’envoyer qu’un seul truc, ça serait bien de trouver quelque chose de plus fun.
À ce moment-là, Emil passe à côté d’eux, et se dirige vers la voiture de sa mère. Emil n’a pas l’air d’avoir d’amis. Même à la cantine, il est toujours seul à sa table.
– Venez, on va se foutre de sa gueule¹⁰. On va envoyer une photo de lui.
– Oh, et on pourrait même faire un photo-montage¹¹ marrant¹² !
– T’as une photo de lui ?
– Moi non, mais Lina doit en avoir une, c’est elle qui a créé le plan de sa classe. Lina, passe-moi ton téléphone.
Le ton de Sara est sans appel¹³. Lina lui tend son téléphone.
– Vous allez voir, je vais faire un photo-montage de fou¹⁴.
Sara s’active sur l’application de retouche photo. Les autres s’amassent¹⁵ autour d’elle.
– Mais non ! Tu vas pas mettre sa tête sur cette photo ?!
Bruno émet un petit sifflement admiratif.
– Han ! Comment ça se fait pas… ! T’es une ouf¹⁶ toi en fait !
Lina blêmit¹⁷.
– On va pas envoyer ça, quand même ?
– C’est bon, ça va tuer personne. On a bien le droit de s’amuser un peu…
– En plus, ça ne sera vu que par des inconnus.
– Sauf si ça revient à quelqu’un du collège…
– Ah ouais ! Et cette personne elle l’enverra sûrement à tous ses contacts, et personne pourra remonter jusqu’à nous¹⁸. Ça serait trop drôle.
– Mais si c’est envoyé seulement à des personnes au hasard sur Taktok, il n’y a pas beaucoup de chance que ça arrive à quelqu’un du collège… Il y a combien d’utilisateurs, sur TakTok ? 1 milliard ?
– Presque 2 milliards.

– Ben on n’a qu’à choisir un grand nombre, pour augmenter les chances. 3000 personnes qui envoient chacune à 3000 personnes qui envoient chacune à 3000 personnes…
– En plus, ma sœur elle a programmé une petite boucle¹⁹, pour que si la photo est envoyée à quelqu’un qui l’a déjà reçue, alors ça tire une nouvelle personne au hasard, jusqu’à ce que ça tombe sur quelqu’un qui l’a pas encore reçue.
– Même… 3000, par rapport à 2 milliards, c’est rien du tout.
– Alors c’est dans les mains du destin !
– On n’a qu’à mettre 30 000, pour aider un peu le destin.
– Zut, le bus arrive. Magne²⁰-toi Sara !
– C’est bon, j’ai fini le photo-montage. Je transfère le lien… j’ouvre, je tape « 30 000 »…
– Magne-toi Sara, le bus t’attend !
– C’est bon, j’arrive ! Je sélectionne la photo… Zut, ça met du temps à charger²¹.
Le bus klaxonne brusquement, puis se met en marche, ses portières toujours ouvertes. Sara lâche²² le téléphone dans les mains de Lina, rattrape le bus en courant et saute dedans.
– T’as plus qu’à envoyer, Lina !
Le bus disparaît au coin de la rue.

Lina regarde son téléphone. L’horrible photo a fini de charger. Pourquoi elle se retrouve avec ça sur son téléphone ? Elle n’a pas très envie d’appuyer sur « envoyer ». Mais Sara lui demandera, et elle ne veut pas lui mentir. D’ailleurs, elle ne sait pas mentir. Alors elle efface les zéros. Il ne reste plus qu’un petit « 3 ». Cette pauvre photo va être envoyée à trois personnes, qui vont elles-mêmes la renvoyer à trois personnes… Lina appuie sur « envoyer ».
– Ça va être perdu dans la masse, c’est presque comme si ça existait pas. Mais je pourrai dire que je l’ai bien envoyée.

1 Vulnérable : facile à blesser, à attaquer ; verwundbar, verletzlich
2 Un compte : ein Konto
3 Au hasard : sans but précis, n’importe où ; durch Zufall
4 Retentir : faire beaucoup de bruit ; ertönen
5 Penché : gebeugt
6 N’importe qui : tout le monde ; jedermann, jeder beliebige
7 Un bouton : une petite enflure ; ein Pickel
8 Ricaner : rire bêtement ; kichern
9 Tant que tu y es : wenn du schon dabei bist
10 Se foutre de la gueule de qqn : sich über jem. lustig machen
11 Le photo-montage : le fait de changer une photo originale en ajoutant des éléments d’autres photos ou en la manipulant
12 Marrant·e : amusant, drôle ; lustig, witzig
13 Sans appel : ici : autoritaire, résolu, déterminé
14 De fou : incroyable, superbe
15 S’amasser : se réunir ; sich versammeln
16 Ouf : français verlan pour fou (mot inversé)
17 Blêmir : quand le visage devient pâle ; blass werden
18 Personne pourra remonter jusqu’à nous : niemand wird es zu uns zurückverfolgen können
19 Une boucle : séquence d’instructions cycliques d’un programme informatique, un loop ; eine Schleife
20 Se magner : se dépêcher ; sich beeilen
21 Charger :laden
22 Lâcher : laisser tomber ; fallen lassen

Écoutez la version simplifiée de l’histoire Petit virus lue par Marie Lhuissier.

Télécharger le PDF

Texte: Marie Lhuissier
D‘après une idée de : Marie Lhuissier et Ann Kiefer

Lina est déjà devant le lycée. Elle arrive toujours la première. Son père travaille tôt, alors il la dépose tous les matins une demi-heure avant l’ouverture des grilles¹. Tiens, voilà ses amis. Sara, Bruno et Leo descendent du bus et lui font de grands sourires. Sara sort son téléphone de la poche.

– J’ai un truc trop cool à vous montrer !
Les trois autres se rapprochent².
– Ma sœur programmeuse m’a fabriqué une sorte de petit virus. Tenez, regardez. On clique sur le lien, on choisit un nombre, par exemple 12, après on choisit une photo dans le téléphone, et la photo est envoyée à 12 personnes au hasard sur TakTok. Et le lendemain, le compte³ TakTok de chacune de ces 12 personnes envoie la photo à 12 nouvelles personnes au hasard⁴, et ainsi de suite. C’est fun, non ?
– Oui, c’est intéressant. On n’a qu’à se retrouver après les cours pour faire ça ensemble ?
– Ok, rendez-vous à 16h alors.

Au moment de la sonnerie, Lina se dépêche de ranger ses affaires pour retrouver les autres à la grille. Sara est déjà en train de parcourir sa galerie de photos⁵, entourée par Leo et Bruno, penchés⁶ sur son téléphone.

– Alors, qu’est-ce qu’on envoie ?
Bruno lève la tête.
– On pourrait prendre une photo de nous quatre et ajouter un texte sur l’image ?
– Quoi, comme texte ? – « Retrouvez-nous ! »
– T’es fou toi, j’ai pas envie d’avoir des inconnus qui me cherchent !

– Ok, ok. Lina, tu proposes quoi ?
– Heu… je sais pas… C’est bientôt la Saint-Valentin, on pourrait envoyer une image de fleurs avec un « Bonne Saint-Valentin » ?
Bruno ricane⁷.
– C’est trop nul, ton idée. Et pourquoi pas Joyeux Noël, tant que t’y es⁸ ?

– Moi non plus j’aime pas trop l’idée. On n’a le droit d’envoyer qu’un seul truc, ça serait bien de trouver quelque chose de plus fun.
À ce moment-là, Emil passe à côté d’eux, et se dirige vers la voiture de sa mère. Emil n’a pas l’air d’avoir d’amis. Même à la cantine, il est toujours seul à sa table.
– Venez, on va se foutre de sa gueule⁹. On va envoyer une photo de lui.
– Oh, et on pourrait même faire un photo-montage¹⁰ super drôle!
– T’as une photo de lui ? – Moi non, mais Lina doit en avoir une, c’est elle qui a créé le plan de sa classe. Lina, passe-moi ton téléphone.
Le ton de Sara est autoritaire. Lina lui tend son téléphone.
– Vous allez voir, je vais faire un photo-montage incroyable.
Sara s’active sur l’application de retouche photo. Les autres l’entourent.
– Mais non ! Tu vas pas mettre sa tête sur cette photo ?!
Lina blêmit¹¹.
– On va pas envoyer ça, quand même ?
– C’est bon, ça va tuer personne. On a bien le droit de s’amuser un peu…
– En plus, ça ne sera vu que par des inconnus.
– Sauf si ça revient à quelqu’un du lycée…
– Ah ouais ! Et cette personne elle l’enverra sûrement à tous ses contacts, et personne pourra remonter jusqu’à nous¹². Ça serait trop drôle.
– Mais si c’est envoyé seulement à des personnes au hasard sur Taktok, il n’y a pas beaucoup de chance que ça arrive à quelqu’un du lycée… Il y a combien d’utilisateurs, sur TakTok ? 1 milliard ?
– Presque 2 milliards.
– Ben on n’a qu’à choisir un grand nombre, pour augmenter les chances. 3000 personnes qui envoient chacune à 3000 personnes qui envoient chacune à 3000 personnes…
– En plus, ma sœur elle a programmé une petite boucle¹³, pour que si la photo est envoyée à quelqu’un qui l’a déjà reçue, alors ça tire une nouvelle personne au hasard, jusqu’à ce que ça tombe sur quelqu’un qui l’a pas encore reçue.
– Même… 3000, par rapport à 2 milliards, c’est rien du tout.
– Alors c’est dans les mains du destin¹⁴ !
– On n’a qu’à mettre 30 000, pour aider un peu le destin.
– Zut, le bus arrive. Dépêche-toi Sara !
– C’est bon, j’ai fini le photo-montage. Je transfère le lien… j’ouvre, je tape « 30 000 »…
– Dépêche-toi Sara, le bus t’attend !
– C’est bon, j’arrive ! Je sélectionne la photo… Zut, ça met du temps à charger¹⁵.
Sara lâche¹⁶ le téléphone dans les mains de Lina, rattrape le bus en courant et saute dedans. – T’as plus qu’à envoyer, Lina !
Le bus disparaît au coin de la rue.

Lina regarde son téléphone. L’horrible photo a fini de charger. Pourquoi elle se retrouve avec ça sur son téléphone ? Elle n’a pas très envie d’appuyer sur « envoyer ». Mais Sara
lui demandera, et elle ne veut pas lui mentir. D’ailleurs, elle ne sait pas mentir. Alors elle efface les zéros. Il ne reste plus qu’un petit « 3 ». Cette pauvre photo va être envoyée à trois personnes, qui vont elles-mêmes la renvoyer à trois personnes… Lina appuie sur « envoyer ». – Ça va être perdu dans la masse, c’est presque comme si ça existait pas. Mais je pourrai dire que je l’ai bien envoyée.

1 La grille : der Metallzaun
2 Se rapprocher : sich nähern
3 Un compte : ein Konto
4 Au hasard : sans but précis, n’importe où ; durch Zufall
5 La galerie de photos : toutes les photos qu’une personne a enregistrées sur son portable 6 Penché : gebeugt
7 Ricaner : rire bêtement ; kichern
8 Tant que tu y es : wenn du schon dabei bist
9 Se foutre de la gueule de qqn : sich über jem. lustig machen
10 Le photo-montage : le fait de changer une photo originale en ajoutant des éléments d’autres photos ou en la manipulant 11 Blêmir : quand le visage devient pâle ; blass werden
12 Personne pourra remonter jusqu’à nous : niemand wird es zu uns zurückverfolgen können
13 Une boucle : eine Schleife
14 Dans les mains du destin : in den Händen des Schicksals
15 Charger : laden
16 Lâcher : laisser tomber ; fallen lassen

Télécharger le PDF

1. En groupe

En groupe de 4 élèves, réfléchissez à une suite possible de l’histoire Petit virus. Basez-vous sur votre intuition. N’utilisez pas de machine à calculer et ne faites pas de calculs compliqués.

2. En individuel

En utilisant ta calculatrice (ou n’importe quel logiciel adapté), calcule combien de personnes vont recevoir la photo après

• 1 jour
• 7 jours
• 14 jours
• 21 jours
• Etc.

En te basant sur ces calculs, écris une suite de l’histoire en respectant les consignes suivantes :

• Insère à la fois des descriptions, des actions et du dialogue.
• Pense à intégrer du suspense dans ton histoire.
• N’oublie pas de structurer le texte en paragraphes.
• Écris au présent et à la troisième personne du singulier et du pluriel.
• Soigne ta présentation.
• Écris au moins 300 mots.

3. Comparaison

Remettez-vous en groupe. Comparez votre idée du début avec votre histoire finale.

Télécharger le PDF

1. En groupes

En groupe de 4 élèves, réfléchissez à une suite possible de l’histoire Petit virus. Basez-vous sur votre intuition.

N’utilisez pas de machine à calculer et ne faites pas de calculs compliqués. Utilisez le schéma narratif suivant comme aide.

2. En individuel

En utilisant ta calculatrice (ou n’importe quel logiciel adapté), calcule combien de personnes vont recevoir la photo après

• 1 jour
• 7 jours
• 14 jours
• 21 jours
• Etc.

En te basant sur ces calculs, écris une suite de l’histoire en respectant les consignes suivantes :

• Insère à la fois des descriptions, des actions et du dialogue.
• Pense à intégrer du suspense dans ton histoire.
• N’oublie pas de structurer le texte en paragraphes.
• Écris au présent et à la troisième personne du singulier et du pluriel.
• Soigne ta présentation.
• Écris au moins 300 mots.

Utilise le schéma narratif suivant comme aide.

3. Comparaison

Remettez-vous en groupe. Comparez votre idée du début avec votre histoire finale.

Télécharger le PDF

1. En groupe

En groupe de 4 élèves, réfléchissez à une suite possible de l’histoire Petit virus. Basez-vous sur votre intuition. N’utilisez pas de machine à calculer et ne faites pas de calculs compliqués. Répondez aux questions suivantes.

1) Que font les quatre amis le lendemain de l’envoi de la photo ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

2) Que font-ils 3 semaines après l’envoi de la photo ?

____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________
3) Quelle est la réaction d’Emil et des autres élèves ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

4) Y a-t-il des conséquences pour les quatre amis ? De la part de l’école ? De la part des parents ? ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________
5) Comment cette histoire finit-elle ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

2. En individuel Réfléchis à une suite possible de l’histoire en répondant aux questions suivantes. Chaque réponse doit contenir au moins 5 phrases.

6) Avec l’aide d’une calculatrice ou d’un logiciel, calcule combien de personnes attrapent le virus après 1 jour, après 7 jours, après 14 jours et après 21 jours. ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

7) Que font les quatre amis le lendemain de l’envoi de la photo ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

8) Que font-ils 3 semaines après l’envoi de la photo ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

9) Quelle est la réaction d‘Emil et des autres élèves ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

10) Y a-t-il des conséquences pour les quatre amis ? De la part de l’école ? De la part des parents ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

11) Comment cette histoire finit-elle ?
____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________

3. Comparaison

Remettez-vous en groupe. Comparez vos réponses de la partie 1 avec vos réponses finales de la partie 2.